Interrompue en 2024 l’activité d’Ad-optimum se relance en 2025.

Ad-optimum a été créée en 2018 dans l’optique d’accompagner vers l’excellence les entreprises qui ont la volonté de renforcer ou d’accroître et pérenniser leur efficacité globale, en s’appuyant sur les 2 piliers des méthodes Lean et de la qualité du management.
Ces 2 piliers sont en effet indissociables :
D’un côté, les méthodes Lean, si elles sont appliquées mécaniquement par le biais d’outils plaqués sur une organisation, sans un accompagnement managérial qui favorise la subsidiarité et questionne les modes d’organisation et la prise de décision, sont associées par les salariés à des outils contraignants, sclérosants et contrôlants. Elles sont perçues comme beaucoup plus proches du reporting que de l’esprit qui animait Kiichiro Toyoda, initiateur de ces méthodes, soucieux d’encourager les employés à faire partie du processus de production.
Ce n’est pas par hasard que dans certaines entreprises, le Lean est associé à "productivité et contrôle" plutôt qu’à "responsabilisation et la résolution collective des problèmes", ce qui rend difficile toute nouvelle tentative d’utiliser des outils, pourtant pertinents et nécessaires.

D’un autre côté, la volonté de renforcer la qualité du management, sans qu’il s’agisse pour autant de rechercher le « bonheur au travail » qui sous-tend certaines expériences d’entreprises libérées, ne peut se limiter à une vision ou à la définition de grands principes. Le risque est que ces principes restent des incantations qui ne changent rien au quotidien des salariés. Nous connaissons tous des entreprises dans lesquelles des locaux sociaux top niveau matérialisent le souci du bien-être des salariés, tandis qu’ils doivent quotidiennement vivre avec des problèmes non résolus qui pénalisent leur efficacité et donc leur satisfaction fondamentale du travail bien fait: mauvaise gestion des consommables, pannes ou problèmes techniques récurrents, outillage inadapté…
Il est nécessaire qu'au-delà des principes, des changements d'organisations et de modes de fonctionnements manifestent jusqu’au plus bas niveau de la hiérarchie, l’intention souvent sincère que porte la Direction.

La responsabilisation des équipes ne peut être générique, elle doit pour exister réellement, s’inscrire dans un périmètre géographique, des rituels dont le sens est compris par tous, des choix d’organisation qui favorisent la coopération au détriment d’une certaine productivité à court terme…

C’est cet esprit qui m’anime au moment de relancer l’activité d’Ad-optimum parce que la période de crise que nous traversons à nouveau va nécessiter un surplus d’âme pour les dirigeants et managers.
La volonté de renforcer la qualité du management doit s’incarner dans des modes de fonctionnement et des postures responsabilisantes et se décliner jusqu’à la mise en œuvre concrète, à tous les niveaux de l’entreprises, de modalités favorisant le principe de subsidiarité que portent les outils du Lean en cherchant à permettre que les décisions opérationnelles soient prises au plus près de ceux qui auront à les mettre en œuvre.